Les EHPAD sont des structures d’accueil médicalisées pour personnes âgées dépendantes. On en dénombre 8000 aujourd’hui en France qui accueillent environ 600 000 personnes. Cependant, les EHPAD ne sont pas la seule solution existante pour vous ou votre proche. Il existe des hébergements alternatifs adaptés à vos besoins et à vos envies. CetteFamille vous dit tout ce qu’il faut savoir sur ces options existantes !
Les alternatives aux EHPAD en détail
L’envie de conserver son indépendance, de vivre dans un cadre de vie convivial et chaleureux ou encore de demeurer près de sa famille sont autant de raisons qui poussent les personnes âgées à se tourner vers des solutions de logement alternatives, comme la colocation senior, l’accueil familial ou le papy loft.
La colocation senior
La colocation senior est une alternative de logement où des personnes âgées décident de vivre ensemble, dans un même lieu. Chaque résident dispose de sa chambre individuelle mais partage les espaces communs (salon, cuisine, jardin…). Dans les maisons CetteFamille, les seniors vivent entre eux avec la présence d’assistants de vie, de jour comme de nuit. Pour assurer une sécurité totale aux colocataires, les maisons CetteFamille possèdent un système de téléassistance pour chacun d’entre-eux. Les colocations seniors sont des hébergements familiaux, où les personnes âgées vivent comme chez elles, tout en étant accompagnées au quotidien. Cette alternative permet d’allier liberté, confort, sécurité et lien social. En outre, la colocation senior est l’une des solutions de logement les plus abordables. Le reste à charge moyen constaté (après déduction des aides et crédits d’impôt) est de 1700 € par mois contre 2 600€ en maison de retraite.
L’accueil familial
Depuis 1989, le dispositif de l’accueil familial permet aux personnes âgées d’être accueillies dans un cadre chaleureux, attentif, professionnel et agréé par leur conseil départemental. Avec un agrément limité à 3 personnes accueillies sous le même toit, les accueillants ont naturellement plus de temps disponible à accorder à chacune et chacun. En les intégrant à leur vie de famille, ils leur permettent de bénéficier d’une vie sociale et physique active, qui permet de lutter contre les facteurs de perte d’autonomie et contre l’isolement. C’est ce que montre notre série en immersion Le quotidien en accueil familial dont voici le premier épisode : https://www.youtube.com/watch?v=XZ4EsbrbFpo
Les accueillants sont des professionnels, qui partagent leur vie de famille avec les personnes qu’ils accueillent. Ils sont agréés et formés par leur département qui contrôle tous les ans les bonnes conditions de l’accueil. L’accueil est 30 à 50% moins cher qu’une maison de retraite, puisque le reste à charge est d’environ 1 100 € par mois en moyenne nationale. Enfin, l’accueil familial est souple et permet de s’adapter au parcours de chacun sans rupture brutale de sa façon de vivre. Il peut être temporaire ou permanent et il en existe plusieurs variantes.
Chez CetteFamille, nous pouvons vous mettre en relation avec des familles d’accueil proches de chez vous. Nous vous accompagnons dans le choix de la famille la plus en lien avec votre projet de vie, et dans le suivi administratif de votre dossier (contrat d’accueil, dossiers d’aides sociales…). Pour cela, n’hésitez pas à nous contacter !
L’habitat inclusif
L’habitat inclusif est une solution d’accueil pour seniors particulièrement adaptée aux personnes souhaitant vivre de manière autonome tout en partageant des moments collectifs. Les habitants vivent dans des logements privatifs mais partagent des espaces communs. Ils participent à un projet de vie sociale et partagée qu’ils construisent ensemble. Son but est de limiter le risque d’isolement des habitants et de développer la vie collective au sein de l’habitat. Ce projet de vie partagé peut être constitué d’activités de convivialité, sportives ou culturelles. Il n’existe pas de critère requis pour y vivre (pas de niveau de dépendance spécifique). Ces habitats sont généralement implantés près des transports, des services et des commerces. Ils sont souvent intégrés dans des quartiers résidentiels ordinaires, ce qui favorise l’intégration des résidents dans la vie locale. Les habitants peuvent solliciter une offre de services sanitaire, sociale ou médico-sociale individualisée en fonction de leurs besoins : aide à domicile, soins infirmiers à domicile, etc. Les habitats inclusifs sont gérés par des personnes morales, généralement des associations du secteur social ou médico-social, des mutuelles, des collectivités locales, des bailleurs sociaux ou par les habitants eux-mêmes. Parmi les habitats inclusifs, l’on peut citer le papy loft, le béguinage, la colocation intergénérationnelle… Le coût de l’habitat inclusif varie selon les régions, le type de logement visé, etc. Le montant du loyer est équivalent au prix du marché pour le même type de logement.
Les résidences autonomie et résidences seniors
Les résidences autonomie sont des établissements d’hébergement pour personnes âgées dites autonomes. Ce sont des établissements médico-sociaux, qui en tant que tels sont soumis à l’autorisation et au contrôle du Conseil départemental. Ils sont pensés pour prévenir la perte d’autonomie. Ils offrent à nos aînés un logement indépendant ainsi que des services collectifs tels que la restauration, la blanchisserie, l’animation et des interventions d’aide à domicile. Cette solution offre une certaine indépendance à nos aînés qui peuvent en parallèle bénéficier d’un accompagnement. Ces établissements sont généralement construits à proximité immédiate des commerces, des transports en communs et des services de la ville. Ainsi les personnes âgées peuvent conserver leur liberté de déplacement, facteur important de la lutte contre l’isolement. Les résidences autonomie sont non médicalisées, elles ne sont donc pas adaptées aux personnes âgées en perte d’autonomie voire dépendantes. Cependant, elles sont conçues pour faciliter la mobilité des personnes âgées et éviter le risque de chutes. Ces établissements sont majoritairement gérés par des structures publiques, notamment les CCAS (centres communaux d’action sociale), ou des structures à but non lucratif. Ils ont une vocation sociale, le loyer y est donc modéré. Le coût d’une résidence autonomie est généralement compris entre 400€ et 1000€ par mois.
Tout comme les résidences autonomie, les résidences services seniors sont des ensembles de logements privatifs associés à des services collectifs destinés aux personnes âgées autonomes. Cependant, elles ont un statut et un fonctionnement différents. Ces établissements sont principalement gérés par des structures privées commerciales. La facturation mensuelle comprend le loyer (fixé au prix du marché), les charges locatives et le montant des services auxquels le résident a souscrit. Elles sont donc plus coûteuses que les résidences autonomie. Par ailleurs, il est à noter que les résidences services ne sont pas des établissements médico-sociaux.
Le béguinage pour seniors
Le béguinage pour seniors est un habitat collectif généralement composé d’une vingtaine de logements destiné aux personnes âgées seules ou en couple. Ce type de structure est non médicalisé donc le senior doit être autonome ou en perte partielle d’autonomie, autrement dit, il doit appartenir aux Groupes Iso-Ressources (GIR) 6 ou 5. En tant que locataire ou propriétaire, chaque senior dispose de son propre logement, souvent de plain-pied pour faciliter l’accessibilité. Chaque béguinage dispose d’espaces communs à tous les résidents pour faciliter l’entraide, l’échange, la solidarité et le partage. Ces lieux de vie encouragent la vie en communauté mais visent à préserver l’indépendance des résidents qui gèrent leurs activités quotidiennes comme ils le souhaitent et vivent selon leurs propres horaires. Les béguinages ne sont pas des structures médico-sociales, mais des logements privatifs qui relèvent du droit commun. Autrement dit, ils peuvent être privés, associatifs ou bien dépendre des collectivités locales. Dans la majorité des cas, les béguinages font partie du parc immobilier HLM (Habitation à loyer modéré). Par conséquent, ces habitations sont réservées aux personnes âgées dont les ressources ne dépassent pas un certain montant. Les loyers y sont donc modérés.
Le papy loft
Le concept de Papy loft fait référence à des logements sociaux adaptés aux personnes âgées en perte d’autonomie. Appartement ou maison de plain-pied, il s’agit en règle général de logements T2 ou T3 allant de 50 à 70m2, au design moderne et contemporain situés à proximité des centres villes ou centres bourgs. Les espaces sont ouverts, lumineux et fonctionnels. Ces logements locatifs non médicalisés offrent des aménagements adaptés aux besoins de nos aînés. Ils intègrent des caractéristiques d’accessibilité (portes et couloirs larges, salles de bain adaptées, revêtements de sol antidérapants…) ainsi que des technologies innovantes pour faciliter la vie quotidienne des résidents (systèmes de domotique pour contrôler l’éclairage, le chauffage, les appareils électriques à distance ; systèmes de surveillance pour assurer la sécurité ; téléassistance ; équipements médicaux connectés pour assurer un suivi de santé). Le Papy loft offre la possibilité de bénéficier de son espace privé tout en ayant accès à des espaces communs pour interagir avec les autres résidents et participer à des activités collectives. L’objectif est d’offrir aux personnes âgées un environnement qui favorise l’indépendance tout en encourageant les interactions avec les autres occupants. Les Papy loft peuvent être intégrés dans des structures comprenant des services et des équipements spécialement conçus pour les personnes âgées. Cela peut inclure des espaces de loisirs, des salles de sport, des jardins aménagés, des services de restauration, des animations et une pièce médicalisée destinée au personnel soignant (médecin, infirmier, kinésithérapeute). Le coût est variable d’une structure à l’autre. Toutefois, lorsque les Papy loft sont des logements sociaux, le loyer proposé est modéré. Pour pouvoir en bénéficier, il faut avoir plus de 60 ans et répondre aux critères de logements sociaux.
Du maintien à domicile à l’EHPAD à domicile
Le maintien à domicile avec la mise en place de services de soins et d’aide à domicile permet aux personnes âgées de rester chez elles tout en recevant des soins à domicile. Des infirmières, aides-soignantes, kinésithérapeutes se rendent régulièrement sur le lieu de vie des personnes âgées pour prodiguer des soins médicaux, apporter un soutien psychologique et veiller à leur bien-être global. En parallèle, il est possible de faire appel à une aide à domicile qui assistera le senior dans les tâches de la vie quotidienne comme la toilette, l’habillage, l’assistance pour les déplacements, la préparation des repas, l’aide à la prise de médicaments, les courses, etc.
L’expression « EHPAD à domicile » fait, quant à elle, référence à une forme de prise en charge des personnes âgées dépendantes qui leur permet de recevoir des services et des soins similaires à ceux proposés dans un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, mais directement chez elles. Cette approche vise à permettre aux personnes âgées de rester chez elles tout en bénéficiant d’un niveau d’accompagnement adapté à leurs besoins. L’EHPAD à domicile repose généralement sur une coordination des services de soins à domicile et des aides à domicile, en collaboration avec les professionnels de la santé, les intervenants sociaux et les proches de la personne âgée pour assurer une prise en charge globale et cohérente. Les services de soins à domicile sont adaptés aux besoins spécifiques de la personne âgée et peuvent varier en fonction de son état de santé.
Le baluchonnage
Le baluchonage, également connu sous le nom de « relayage » ou de « répit à domicile », est un service d’aide aux proches aidants qui permet de prendre une pause temporaire dans leur rôle d’accompagnant d’une personne dépendante. Pendant cette période de répit, une personne qualifiée et formée, appelée « baluchonneur » ou « relayeur », se rend au domicile du senior pour prendre en charge ses besoins quotidiens et assurer son bien-être. Le baluchonneur offre une assistance dans les activités de la vie quotidienne tels que l’hygiène personnelle, l’aide à la mobilité, la prise des repas, la prise de médicaments, les activités de loisirs, etc. Le baluchonage peut durer de quelques heures à plusieurs jours consécutifs, en fonction des besoins de la personne aidée. Ce service est généralement organisé par des organismes à but non lucratif comme des associations, des services d’assistance à domicile ou des agences spécialisées. Le baluchonage favorise le maintien à domicile et la qualité de vie des personnes dépendantes tout en soutenant les aidants dans leur rôle essentiel de soin et d’accompagnement.
Déménager dans un logement plus adapté
À mesure qu’elles vieillissent, les personnes âgées peuvent être amenées à faire le choix d’un logement plus adapté à leurs nouveaux besoins. Il s’agira alors de choisir un logement conçu pour faciliter la mobilité et l’accessibilité. Pour cela, il conviendra d’y intégrer des rampes d’accès, des ascenseurs, des salles de bain adaptées avec des barres de soutien, des seuils de porte bas, des portes plus larges, des revêtements de sol antidérapants. Ces adaptations permettent de réduire le risque de chute et de faciliter les déplacements. Les logements adaptés peuvent également comporter des dispositifs de sécurité tels que des détecteurs de fumée, des systèmes d’alarme, des éclairages automatiques, des systèmes de téléassistance, etc. Ces systèmes permettent de créer un environnement plus sûr pour nos aînés. En cas de déménagement dans un logement plus adapté, il conviendra également de tenir compte de la proximité des services de santé, des commerces et de la famille.
Quelles aides financières pour les solutions alternatives aux EHPAD ?
En France, il existe plusieurs aides financières destinées à soutenir les personnes âgées faisant le choix des alternatives aux EHPAD. CetteFamille vous les présente.
L’APA
L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie ou en situation de handicap. Elle est versée par les départements pour contribuer aux dépenses liées à la perte d’autonomie. Son but est de permettre aux seniors de rester vivre à domicile (maintien à domicile, colocation senior, papy loft, béguinage…), en résidence autonomie ou en accueil familial. Elle peut être utilisée pour financer des prestations d’aide à domicile, des aménagements du logement, le portage de repas, des dépenses de transport ou des services rendus par un accueillant familial.
Plusieurs conditions sont à respecter pour pouvoir toucher l’APA :
- Avoir au moins 60 ans ;
- Résider en France de façon stable et régulière ;
- Être en situation de perte d’autonomie, mesurée à l’aide de la grille AGGIR, et donc appartenir aux GIR 1, GIR 2, GIR 3 ou GIR 4.
Les plans d’aide APA sont plafonnés par GIR. Au 1er janvier 2023, les montants maximums des plans d’aide sont fixés à :
- 1 914,04€/mois pour le GIR 1 ;
- 1 547,93€/mois pour le GIR 2 ;
- 1 118,61€/mois pour le GIR 3 ;
- 746,54€/mois pour le GIR 4.
L’ASH
L’aide sociale à l’hébergement (ASH) est un dispositif visant à prendre en charge la totalité ou une partie des frais liés à l’hébergement d’une personne âgée ou d’une personne handicapée vieillissante résidant dans une résidence autonomie ou un accueil familial. Elle est versée par le département sous conditions de ressources et de résidence.
Pour bénéficier de l’ASH, plusieurs conditions doivent être remplies :
- Avoir plus de 65 ans, ou plus de 60 ans pour une personne reconnue inapte au travail ;
- Résider en France de façon stable et régulière (depuis plus de trois mois) ou disposer d’un titre de séjour en cours de validité ;
- Avoir des ressources inférieures au montant des frais d’hébergement ;
- Choisir une résidence autonomie qui dispose de places habilitées à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale ou résider chez un accueillant familial agréé par le département.
L’ASH est versée par le département. Le montant alloué dépend de plusieurs paramètres :
- Le règlement d’aide sociale en vigueur dans le département ;
- Les ressources du senior demandeur, y compris ses biens immobiliers ;
- Les ressources de son conjoint ;
- Les ressources de ses obligés alimentaires (enfants, petits-enfants, gendres ou belles-filles).
L’ASPA
L’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une aide sociale versée mensuellement aux personnes retraitées ayant de faibles ressources par leur caisse de retraite (Carsat, MSA…). Le montant de l’ASPA s’ajoute, dans une certaine mesure, aux revenus personnels.
L’ASPA est soumise à trois conditions :
- Avoir au moins 65 ans ;
- Être de nationalité française et résider plus de 6 mois par an en France ;
- Depuis le 1er juillet 2022, le plafond de ressources (revenus et patrimoine) à ne pas dépasser pour bénéficier de l’ASPA est de 961,08 € brut par mois pour une personne seule et 1492,08 € par mois pour un couple.
Le montant maximum de l’ASPA attribué par mois est de 961,08 euros pour une personne seule. Le montant attribué est égal à la différence entre le montant maximal de l’ASPA et le montant mensuel des revenus du demandeur. Ainsi, lorsque les revenus mensuels du demandeur s’élèvent à 800 €, le montant de l’ASPA s’élèvera à 161,08 €.
APL
L’aide personnalisée au logement (APL) est attribuée aux personnes âgées résident en maison de retraite non médicalisée (résidence autonomie) à condition que le logement ait été conventionné APL par le Préfet.
Une condition essentielle doit être respectée pour pouvoir y prétendre : l’établissement d’accueil doit constituer la résidence principale du demandeur, qui doit y vivre au moins 8 mois par an.
Le montant de l’aide au logement versée dépend :
- Des ressources du résident ;
- Du coût de l’hébergement ;
- Du lieu où est situé l’établissement.
L’APL est attribuée par la CAF ou la MSA pour les retraités relevant de ce régime de protection sociale.
ALS
L’allocation de logement sociale (ALS) est une aide mensuelle pouvant être attribuée par la CAF ou la MSA aux personnes âgées locataires de leur logement principal (maintien à domicile, colocation senior, béguinage, papy loft…) ou vivant en résidences autonomie à condition que l’établissement constitue la résidence principale du demandeur.
Plusieurs paramètres sont pris en compte pour le calcul de l’ALS :
- Les ressources du résident ;
- Le coût de l’hébergement ;
- Le lieu où est situé l’établissement.
Il est à noter que l’APL et l’ALS ne sont pas cumulables.
Le crédit d’impôt
Les dépenses engagées pour rémunérer une aide à domicile permettent de bénéficier d’un crédit d’impôt à hauteur de 50% des frais déboursés. Le crédit d’impôt est limité à 13 500€ par an. Il est remboursé par l’administration fiscale aux foyers imposables (sur le montant de l’impôt) et non-imposables (par chèque).
Les avantages du réseau Cette Famille
Vous ou votre proche êtes en situation de perte d’autonomie ? Vous souhaitez trouver une solution d’hébergement adaptée à vos besoins ? L’équipe de CetteFamille vous propose de réaliser un bilan de situation pour vous accompagner et vous orienter vers la solution la plus adaptée.
Sources externes :
Choisir une maison de retraite ou une résidence pour personnes âgées
Résidence autonomie et résidence services
Allocations et aides aux personnes âgées
Allocation personnalisée d’autonomie
Aide sociale à l’hébergement d’une personne âgée
Les aides au logement en établissement