La résidence autonomie, une alternative pour les seniors autonomes
Anciennement appelées « foyers logements », les résidences autonomie existent depuis les années 1960. Avec la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV) en vigueur depuis le 1er janvier 2016, ces établissements destinés aux seniors autonomes sont devenus des structures exemplaires dans la prévention de la perte d’autonomie. L’équipe de CetteFamille vous présente les résidences, leur fonctionnement, leurs missions et leurs avantages pour les personnes âgées.
Qu’est-ce qu’une résidence autonomie ?
Solution à mi-chemin entre le maintien à domicile et l’accueil en maison de retraite, les résidences autonomies sont des établissements d’hébergement pour personnes âgées dites autonomes. Choisir la résidence autonomie, c’est vivre en toute liberté, en sécurité et sans contrainte. C’est aussi préserver son autonomie le plus longtemps possible grâce à un accompagnement spécifique.
Une solution contre la perte d’autonomie
Les résidences autonomie sont pensées pour prévenir et ralentir la perte d’autonomie. Les résidents peuvent continuer à vivre en parfaite autonomie tout en bénéficiant des services collectifs proposés comme la restauration, le ménage et les animations. Enfin, sachez que ces établissements sont toujours construits à proximité immédiate des commerces, des transports en commun et des services de la ville. Ainsi, les personnes âgées peuvent conserver leur liberté d’action et de déplacement, un facteur important dans la lutte contre l’isolement et la perte d’autonomie.
Un environnement adapté et sécurisé
Les résidences autonomie est une réponse aux besoins des personnes âgées qui vivent seules dans un domicile inadapté au vieillissement. Ces établissements sont aménagés de manière à prévenir le risque de chute et à faciliter le quotidien des aînés. Au sein d’une résidence autonomie, le résident a la possibilité de décorer et de meubler sa chambre comme il le souhaite. La grande majorité des hébergements proposés comprennent un coin cuisine que le résident peut utiliser pour préparer ses propres repas.
Un établissement non-médicalisé
Les résidences autonomie ne sont pas médicalisées. Par conséquent, ces établissements ne sont pas adaptés aux personnes âgées en perte d’autonomie voire dépendantes. Par contre, les soins médicaux et infirmiers peuvent être dispensés par des médecins libéraux et/ou des services de soins infirmiers à domicile (SSIAD).
Les missions des résidences autonomie
La loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement (ASV) a défini une liste de prestations minimales que les résidences autonomie doivent appliquer :
– La gestion administrative de l’ensemble du séjour, autrement dit l’état des lieux entrant et sortant, ainsi que le contrat lié à l’hébergement
– La mise à disposition d’un logement privatif avec la possibilité d’installer le téléphone et de recevoir la télévision
– La mise à disposition et l’entretien des espaces collectifs
– L’accès à une offre d’actions collectives ou individuelles de prévention de la perte d’autonomie
– L’accès à un service de restauration et de blanchisserie
– L’accès à Internet au moins dans une partie de la résidence autonomie
– L’accès à un dispositif de sécurité apportant au résident une assistance et un moyen de se signaler 24h/24h
– L’accès aux animations et aux activités organisées dans l’enceinte de l’établissement et organisation d’activités extérieures.
Combien coûte un hébergement en résidence autonomie ?
Le coût de l’hébergement dépend du type d’établissement choisi. Dans tous les cas, sachez que les résidences autonomie ont une vocation sociale. Par conséquent, le coût des loyers reste modéré et généralement compris entre 400 € et 1 000 € par mois. Ce tarif comprend le loyer, les charges locatives, les frais liés aux prestations obligatoires et les frais liés aux prestations facultatives.
Pour connaître les coûts pratiqués dans les résidences autonomie, nous vous invitons à consulter le portail en ligne mis en place par le Ministère de la Solidarité et de la Santé.
Comment choisir une résidence autonomie ?
Au-delà du tarif appliqué par l’établissement, le choix de la résidence-autonomie dépend de plusieurs critères comme l’état de santé du demandeur, sa situation familiale et géographique, ou encore les revenus. Dans tous les cas, l’équipe de CetteFamille vous conseille de choisir un établissement proche de la famille ou bien à proximité de l’ancien domicile de manière à conserver les repères, à garder le lien avec l’entourage familial et les amis. Enfin, sachez que certains établissements proposent des prestations complémentaires qui peuvent vous intéresser. N’hésitez pas à consulter le site Internet de la résidence autonomie, vous déplacer sur place ou bien appeler directement l’accueil.
Comment faire une demande d’hébergement en résidence autonomie ?
Une fois que vous avez sélectionné un établissement, nous vous conseillons de le visiter plusieurs à différents moments de la journée pour être sûr d’avoir fait le bon choix.
Pour être admis en résidence autonomie, le demandeur doit être âgé de 60 ans ou plus et être considéré comme autonome ou semi-autonome. Cette dernière condition correspond au degré de dépendance, appelé GIR (Groupe Iso-Ressource). Pour connaître votre degré de dépendance ou celui de votre proche âgé, nous vous invitons à demander une évaluation à votre médecin traitant qui utilisera la grille AGGIR.
Aides sociales et résidence autonomie
Bien que le coût de l’hébergement soit moindre comparé aux maisons de retraite et aux EHPAD, certains seniors peuvent présenter des difficultés économiques pour financer leur hébergement en résidence autonomie. Renseignez-vous car il se pourrait bien que vous puissiez être bénéficiaire d’une de ces aides sociales.
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) en établissement
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie offre un soutien financier à de nombreuses personnes âgées. Pour en bénéficier, le demandeur doit répondre aux conditions suivantes : résider en France dans un établissement d’hébergement ou en famille d’accueil ; être âgé de 60 ans et plus ; avoir besoin d’aide pour accomplir certains actes de la vie quotidienne en raison d’un handicap ou d’une perte d’autonomie.
L’Aide Personnalisée au Logement (APL)
La demande d’Aide Personnalisée au Logement doit être effectuée rapidement dès l’entrée dans les lieux. Les demandes doivent être formulées auprès de la Caisse d’Allocation Familiale ou de la Mutualité Sociale Agricole suivant le régime de protection sociale du demandeur.
L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH)
Attribuée sous conditions de ressources, l’Aide Sociale à l’Hébergement permet de couvrir les dépenses relatives au logement dans une résidence autonomie. Pour cela, il est nécessaire que l’établissement soit habilité à recevoir des bénéficiaires de l’ASH.