Qui sont les Assistants de Vie aux Familles ?

Depuis plusieurs années, le secteur de l’aide à domicile est en pleine expansion. Le vieillissement de la population française et l’augmentation de l’espérance de vie augmentent le nombre de maintiens à domicile. Les assistants de vie aux familles (ADVF) ont pour mission de garantir la qualité de vie des personnes âgées ou handicapées qui choisissent cette solution d’hébergement. L’équipe de CetteFamille vous présente cette profession dans le détail. Missions, qualités, salaires et formation, vous saurez tout sur le métier d’assistant de vie aux familles.

Les missions de l’assistant de vie aux familles

L’assistant de vie aux familles travaille auprès des personnes dépendantes en raison de leur âge, de leur état de santé ou de leur handicap. Pour améliorer la qualité de vie des seniors, des enfants, des malades et des handicapés physiques ou mentaux, l’ADVF doit réaliser plusieurs missions. Il ou elle doit être capable de réaliser des tâches domestiques, d’assister les personnes dans les actes de la vie quotidienne et selon les cas, prendre en charge de jeunes enfants. Pour ces personnes fragilisées et sensibles, l’intervention de l’ADVF est cruciale car elle leur permet de continuer à vivre chez elles dans de bonnes conditions et en toute sécurité.

Les qualités d’un assistant de vie aux familles

Le social est le moteur de cette profession. Ainsi, l’ADVF doit posséder plusieurs qualités humaines fondamentales. Les principales sont les suivantes :

• Avoir de grandes capacités relationnelles : le métier d’ADVF place l’humain au cœur de l’action, il est donc indispensable d’avoir un bon relationnel et de savoir tisser des liens de confiance avec les personnes aidées ;
• Être réactif et dynamique : c’est inévitable, l’assistant de vie aux familles se retrouve régulièrement face à des situations inhabituelles comme une chute ou tout autre accident domestique. Il est donc nécessaire qu’il fasse preuve de réactivité, de dynamisme et d’adaptabilité pour prendre des initiatives ;
• Avoir une excellente connaissance des différents publics et des pathologies liées au vieillissement et au handicap : pour comprendre les besoins de la personne pour laquelle il travaille, l’assistant de vie aux familles doit connaître et comprendre les difficultés physiques et psychologiques éprouvées par la personne aidée ;
• Faire preuve d’autonomie et d’un sens aigu de l’organisation : l’assistant de vie aux familles accompagne les personnes fragilisées à différents moments de la journée. Ses horaires varient en fonction de l’aide qu’il apporte à ces personnes. En solo, il peut ainsi travailler la nuit, le jour, les week-ends et les jours fériés. Pour toutes ces raisons, l’ADVF doit faire preuve d’autonomie et d’organisation ;
• Avoir une excellente condition physique : le métier d’ADVF est physiquement éprouvant. Le lever, l’aide à la toilette et le ménage sont autant de missions qui requièrent une bonne condition physique. Sur le plan psychologique, l’assistant de vie aux familles doit également faire preuve d’endurance pour résister à la cadence de travail, au stress et à la fatigue.

Salaire et évolution de carrière de l’ADVF

En début de carrière, un assistant de vie aux familles perçoit l’équivalent d’un SMIC. Dans la fonction publique, le salaire peut atteindre 2 000 € brut par mois. Avec les années d’expérience, l’assistant de vie peut prétendre à une rémunération brute de 2 200 € par mois.

Côté carrière, l’ADVF peut évoluer vers d’autres postes tels que celui d’aide-soignant, d’aide médico-psychologique ou de technicien d’intervention sociale et familiale. Il a également la possibilité d’évoluer vers des fonctions plus managériales au sein de l’entreprise pour laquelle il travaille en devenant chef de secteur.

Comment devenir assistant de vie aux familles ?

Le titre professionnel ADVF peut être acquis via une formation de 9 à 36 mois dans un Centre agréé par le Ministère du Travail ou la validation des acquis de l’expérience (VAE). Ce diplôme de niveau 3 se compose de trois certificats de compétences professionnelles (CCP) :

• • Entretenir le logement et le linge d’un particulier  qui comprend la prévention des risques domestiques et la sécurité au domicile d’un particulier, ainsi qu’un volet sur les gestes et les techniques liés à l’entretien du logement et du linge.
  • Accompagner les personnes dans les actes essentiels du quotidien  qui aborde la relation professionnelle avec la personne âgée ou handicapée et son entourage familiale, les situations d’urgence, la mise en place d’un relais, les techniques et les gestes professionnels pour l’aide à la toilette, l’habillage, les déplacements, l’alimentation, ainsi qu’un volet sur la question de l’intimité, des goûts et des habitudes de la personne aidée. Ce bloc de compétences aborde également la question de la contribution à l’autonomie physique, intellectuelle et sociale.
  • Relayer les parents dans la prise en charge de leurs enfants à leur domicile : qui consiste à travailler la posture professionnelle, les techniques et les gestes adaptés aux enfants, la prévention des risques et la sécurité, ainsi que le développement des apprentissages de l’enfant et la communication avec les parents.
  • Pour obtenir le titre professionnel d’assistant de vie aux familles, le candidat doit présenter le certificat « acteur prévention secours aide et soins à domicile » (APS-ASD) ou bien le certificat « sauveteur secouriste du travail » (SST). SI ces conditions sont réunies, il ou elle doit présenter :
  • une mise en situation professionnelle : qui reconstitue une situation de travail rencontrée couramment par un ou une ADVF : l’évaluation se concentre sur la maîtrise des gestes professionnels ;
  • un dossier professionnel : ce document d’une douzaine de pages présente l’identité du candidat, le nom de l’établissement scolaire, l’identité de l’entreprise, le titre professionnel visé et la modalité d’accès, les diplômes et attestations de formation du candidat, une déclaration sur l’honneur et les annexes obligatoires.
  • Les résultats aux évaluations réalisées en cours de formation : cette modalité ne s’applique pas dans le cas d’une validation des acquis de l’expérience.
  • un entretien final avec le jury : composé de professionnels pour vérifier le niveau de maîtrise de l’ensemble des compétences.